LES DROGUES DU FUHRER

LES DROGUES DU FUHRER

Prix : 20.00€ TTC
Auteur Daniel PIERREJEAN
HISTOIRE
Publication 01/12/2020 - PUBLIFRANCE
ISBN : 9782374550480   ref 1097
252 pages - Format 148x210mm - N&B
Dans les années 1930, à l’Académie de médecine militaire de Berlin, on étudie depuis longtemps déjà les produits stimulants. Les médecins militaires outre-Rhin s’intéressent de très près à la Pervitine. La Pervitine va devenir la pilule-miracle des prochaines victoires des armées hitlériennes...
En avril 1940, la Wehrmacht commande 35 millions de comprimés de Pervitine en prévision de la bataille de France. Cette nouvelle campagne est une course contre la montre. L’objectif est de franchir la Meuse en trois jours. Les colonnes de
chars allemands avancent rapidement sur le territoire français... Au total, l’armée allemande consomma plus de 740 millions de doses de Pervitine durant le second conflit mondial...
A propos de l'auteur


Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale a écrit plusieurs ouvrages sur ce conflit majeur, dont L’Envers du Jour J et Parole du Jour J, ou de Gaulle face aux Américains, ou Les pilotes français dans la bataille d’Angleterre, Commandant René Mouchotte, Destin d’un Français Libre ou même encore, Les Forces navales françaises libres au combat, préfacé par l’amiral Philippe de Gaulle ainsi que plusieurs livres sur l’action des Justes...
A propos de l'éditeur

LES DROGUES DU FUHRER
Du même auteur
OMAHA LA SANGLANTE OMAHA LA SANGLANTE Certains gars de Bedford ne mettront même pas le pied sur le sol de France, qu’ils étaient venus libérer du diable. A moins de 500 mètres du rivage, la barge transportant Roy Stevens et ses hommes, chargés d’équipements lourds, avait coulé à pic après avoir heurté une mine allemande. Pendant la phase d’approche, à bord de la barge n°4, Frank Drapper, lui, avait eu le bras transpercé par une munition antichar. Il saignait tellement que les autres voulaient l’allonger. Mais il était resté debout avant de s’écrouler et de perdre brutalement conscience. Le soldat courageux de Bedford était en train de mourir. Sur la plage d'Omaha, le capitaine Taylor Fellers était tombé parmi les premiers, avec 29 hommes, noyés ou prisonniers de leur gilet de sauvetage, criblés de balles de mitrailleuse venant de toutes les directions. Sans avoir vu un Allemand. Sans avoir pu tirer un coup de feu. L’histoire officielle de la 29e division raconte que, dix minutes après avoir touché Omaha Beach, les officiers de la compagnie A du 116e régiment étaient presque tous décimés. A l’exception d’un, toutefois, le lieutenant Ray Nance, lui aussi de la petite ville de Bedford en Virginie. « Quand la rampe blindée s’est ouverte, j’ai été le premier dehors à courir sur le rivage, dit-il. A cet instant, les Allemands n’avaient pas encore eu le temps d’ajuster leurs mitrailleuses sur l’entrée de la barge. Mais, 30 mètres plus loin, quand j’ai pu enfin me retourner, je n’ai vu personne dernière moi. Ils avaient tous été fauchés avant d’avoir pu mettre un pied sur la plage. Je ne savais pas ce qui leur était arrivé. Puis vers 10 heures du matin, j’ai rampé vers la mer. Un amoncellement de corps flottait dans le ressac. Alors j’ai compris». 20.00€ TTC